dimanche 25 janvier 2015

Blow your horn!!!!!

         LA MUSIQUE DU 

         LIVRE-DISQUE




Livre-disque "Jazz pour tous"

                      LIVRE-DISQUE "JAZZ POUR TOUS"

  




 







Louis 
"Satchmo"
Armstrong

1901-1971



         
   




mercredi 21 janvier 2015

Pochette de vinyl

                                                 POCHETTE DE VINYL

En l'absence de livres, c'est grâce aux vinyls que j'ai commencé à connaître l'histoire du Jazz, ses grandes figures et leurs enregistrements. L'écoute répétée des disques s'accompagnait de la lecture du verso des pochettes où figuraient les dates d'enregistrements, la composition de l'orchestre, les noms des morceaux, les photos d'autres disques, les commentaires des critiques de l'époque ( Nat Hentoff, Ira Gitler, Leonard Feather, Hugues Panassié, Boris Vian, Frank Ténot.... ). Quant aux pochettes, c'était un régal pour les yeux, avec les graphistes ( David Stone Martin, Jim Flora, Andy Warhol.. ) et les photographes ( William Claxton, Herman Leonard, Jean-Pierre Leloir... ). 
Ainsi, vous saurez tout du 25cm 33tours " Horizons du Jazz" J-SPEC 100 de la Guilde du Jazz, dont on peut écouter quelques morceaux sur YouTube.




 

mardi 20 janvier 2015

SUN RA 71

                                            SUN RA   1971

En 1971, Sun Ra et l' Arkestra sont en résidence à l' Université de Berkeley. Il donne des cours sur "L'homme noir dans le cosmos": une demi-heure de lectures ( Livre des Morts tibétain, L' Egypte, le folklore musical noir-américain ), et une demi-heure de musique par l' Arkestra ou en piano solo. Sur YouTube, on peut écouter quelques lectures.

Lors d'un voyage aux USA pendant l'été 71, j'assiste à un concert de Sun Ra à Oakland dans un local désaffecté, au milieu d'un public noir restreint. Avant le début du concert, une petite fille me confie son vélo (!). Sun Ra et l'Arkestra arrivent: frissons! Je reconnais Pat Patrick, John Gilmore, Marshall Allen. Sur scène, le moog-synthésiser, une multitude d'instruments et de percussions. Je me souviens très bien d'un morceau exposé par six flûtes traversières après une longue intro de percussions.

Cette année-là, le public nombreux parisien en venait aux mains devant le Châtelet pour pénétrer dans le théâtre!

dimanche 18 janvier 2015

1970 Blues à Angoulême

                             1970     BLUES A ANGOULÊME

En 1970, la tournée Chicago Blues Festival passe par Angoulême: un évènement!
A la Maison du Peuple ( maintenant Espace Franquin ), plus habituée aux bals , aux arbres de Noël des entreprises et aux meetings politiques, se presse un public chevelu et barbu. Sur scène: Fred Below et son béret ( batterie ), Eddie Taylor, Louis Myers, Homesick James ( guitares ), Roosevelt Sykes ( piano ), Sam Myers ( basse ). A la pause, public et musiciens se retrouvent au Café du Commerce. J'offre un verre à Roosevelt Sykes  ( whiskey, bien sûr! ) qui avait joué et chanté Saint-James Infirmary. Je lui confie ma passion pour le Blues. Il me dit qu'on ne joue jamais le blues chaque soir avec le même feeling.

Le Duke à Bordeaux 1969

                               LE DUKE A BORDEAUX  1969

Le premier concert de Jazz auquel j'ai assisté est celui de Duke Ellington à Bordeaux en 1969. Grosse émotion en voyant enfin quelques-unes de mes idoles: Cootie Williams, Johnny Hodges, Harry Carney, Paul Gonsalves, Cat Anderson étaient là! Pour replonger dans l'ambiance de ce concert, je vous propose une vidéo tournée cette année-là à Berlin. Duke Ellington entre sur scène :" Merci beaucoup mesdames et messieurs! Merci beaucoup pour votre chaleureuse bienvenue! Vous êtes très beaux, très doux, très gracieux, très généreux! Et maintenant, Cootie Williams en solo dans le Take the A train de Billy Stayhorn. Une des choses très importantes de cette interprétation particulière est le fait que le premier solo sera joué par notre pianiste". Il montre le piano et s'y installe. 

 Duke Ellington avait invité pour cette tournée 1969 l'organiste Wild Bill Davis, l'arrangeur du thème "April in Paris" pour l'orchestre de Count Basie. Dans "Satin Doll",  le trompettiste Cat Anderson atteint des suraigus impressionnants.

mercredi 14 janvier 2015

                                      BIG BILL BLUES

En 1951, Big Bill Broonzy fit une première tournée en Europe qui découvrit le Blues. Il eut une énorme influence sur la scène musicale anglaise. En 1955, avec l'assistance du critique belge Yannick Bruynoghe, il écrivit son autobiographie " Big Bill Blues", publiée à Bruxelles en 1955 que je pus lire plus tard en plusieurs chapitres dans la revue Jazz-Hot. En 1987, le livre en version augmentée parut aux éditions Ludd. Parmi les nombreuses photos, on y voit Big Bill poussant un landau: il avait eu un bébé avec une jeune femme belge.                                                                             Le premier blues de Big Bill que j'ai appris était "Louise".

                                                 CREOLE LOVE CALL
Duke Ellington enregistre Creole Love Call en 1927 pendant sa période dite "Jungle". Le thème est emprunté au solo de clarinette de Jimmy Noone dans Camp Meeting blues. Le chant d' Adélaïde Hall évoque la trompette bouchée de Bubber Miley. Ellington en donnera plusieurs versions tout au long de sa carrière.
                                                                     Le 25cm RCA
                    JOE KING OLIVER EN 45 TOURS

J'ai gardé la plupart de mes 45 tours. En voici un, le cinquième acheté. J'ai collé au dos de la pochette sa critique de Jazz Magazine que je commençais à lire. Le Creole Jazz Band de King Oliver , avec Louis Armstrong en second cornet, joue Camp Meeting blues ( 1923 ). Ecoutez bien le solo de clarinette de Jimmy Noone. Duke Ellington s'en servira pour écrire un de ses nombreux chefs-d'oeuvre. Rendez-vous à l'article suivant!

mardi 13 janvier 2015

Le p'tit bal du sam'di soir

                         LE P'TIT BAL DU SAM'DI SOIR

A 11-12 ans, j'ai pris des cours de flûte traversière et de solfège, sans enthousiasme. Vers 1960, des copains m'ont persuadé de jouer du saxophone. Je me suis donc procuré un sax-ténor Dolnet que je pratiquais en autodidacte, et j'ai intégré l'orchestre de bal "Jean-Paul Bernard et ses solistes". Notre indicatif était "Last Night" des Mar-Keys. Je jouais du sax et j'étais le chanteur: La Bamba, Pepito mi corazon, J'entends siffler le train.....avec quelques incursions vers le Jazz :On the sunny side of the street, Jumping with Symphony Sid.
Notre contrebassiste était un soldat américain qui se déplaçait dans un vieille guimbarde qu'il avait l'intention de ramener aux USA: les vitres restaient ouvertes par  tous les temps car les vapeurs d'huile envahissaient l'habitacle. Pour moi, c'était le prix à payer pour perfectionner mon Anglais.
                                                        Animation musicale à la MJC

lundi 12 janvier 2015

                                           ETE 58

Je passe un mois de l'été 58 dans les Landes à Contis-Plage où mon frère Francis est maître-nageur. J'emmène mes disques dont "Negro-Spirituals At Christmas du Golden Gate Quartet. Je rencontre ici mon premier musicien de Jazz, Michel de Villers ( sax alto & baryton ) qui arrive du Festival de Jazz de Cannes. Il écrit derrière la pochette du disque: " Pour Francis et Gilles, en souvenir du drapeau rouge et du bain quand même ( et merde! )".  Par mauvais temps, mon frère mettait le drapeau rouge et nous allions nager tous les trois derrière les rouleaux des grosses vagues! Michel de Villers succèdera à Boris Vian dans Jazz-Hot.

 

                                                        JAZZ POUR TOUS

                                          
                                                  Bessie Smith: Put it right there  1928

Je pense que beaucoup de passionnés de Jazz de ma génération possèdent également le premier 25cm de la collection Jazz Pour Tous chez Philips. Les grands noms du jazz suivront en format 25cm ou 45 tours. Boris Vian était le signataire du texte des pochettes. Formidable!
                                                          

 


                                                  PREMIER DISQUE!






Vers l'âge de 15 ans, mes parents m'offrirent un tourne-disques ( non, pas le Teppaz ) mais celui de la Guilde Internationale du Disque, accompagné d'un microsillon 33tours 25cm " Horizons du Jazz", qui fut donc mon premier disque, devenu inaudible depuis longtemps.


                                                   ECOUTEZ-MOI ÇA!

 Ce  premier livre qui m'a ouvert à la connaissance du Jazz a été écrit par Nat Shapiro et Nat Hentoff. Le vibraphoniste, pianiste, batteur, chanteur Lionel Hampton est en couverture. 
Le titre du livre évoque un morceau de Louis Armstrong " Hear me talkin' to ya" 1928.

samedi 10 janvier 2015

                                          JAZZ A LA RADIO
 J'ai encore en mémoire le timbre de voix des animateurs et l' indicatif des émissions de Jazz à la Radio dans les années 50. Le soir, je prétextais du travail scolaire à terminer et je collais mon oreille contre le haut-parleur du poste afin  d'écouter par exemple sur les ondes courtes JAZZ HOUR  de la Voix de l'Amérique présentée par Willis Conover. L'indicatif en était Take The A Train par Duke Ellington. Mais aussi:
- Jazz Panorama d' Hugues Panassié (  Corney Shop Suey de Louis Armstrong )
- Jazz Aux Champs-Elysées de Jack Diéval ( Jumpin' with Symphony Sid )
- Jazz En Liberté de Sim Copans ( Frankie and Johnny de Duke Ellington ). Il présentait   également Fleuve Profond, une émission formidable de Negro Spirituals.
-  Pour ceux qui aiment le Jazz de Frank Ténot et Daniel Fillipacchi  ( Blues March d' Art Blakey, puis Camp Meeting de Don Wilkerson ).

                                                                  JAZZ AU BAHUT  

C'est au Lycée que j'ai plongé dans la passion du Jazz. Quelques professeurs nous faisaient écouter des disques que des élèves empruntaient à la discothèque familiale. Ainsi, Armstrong, Bechet, Ellington, Parker, Tatum, Mahalia Jackson me devinrent familiers. Je compris enfin pourquoi un copain se faisait appeler "Jay Jay"! Aimant chanter et doté d'une bonne oreille, j'animai parfois un groupe vocal improvisé dans la cour ou au fond de l'Etude: on ré-interprétait nos thèmes favoris comme Cornet Shop Suey, Creole Love Call, Jordu. Pour nous, pas de conflit entre Figues moisies contre Raisins aigres: New-Orleans et Bebop, même enthousiasme! On s'amusait également à se poser des colles: quel musicien jouait du trombone wa-wa chez Duke Ellington? Joe Tricky Sam Nanton, bien sûr!!!! Et combien de fois ai-je lu à la Bibliothèque Municipale, au dernier étage du Palais de Justice, Ecoutez-moi ça, de Barry Ulanov, l'unique livre sur le jazz qui existait à l'époque à Angoulême (1956).

                      MOI ET MON JAZZ

               "Toi et ton Jazz!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" me disait mon père.

Je me souviens qu'enfant, un voisin écoutait souvent un air entraînant sur son gramophone à pavillon. Quelques années plus tard, j'ai reconnu qu'il s'agissait des Oignons que Sidney Bechet avait enregistré avec Claude Luter en 1949.         C'était parti pour une passion dévorante pour le Jazz!